Finalement, je vais faire un blog Happy Family, ça sera bien plus rigolo et agréable pour tout le monde.
C'est par là :
Happy Family !
mercredi 14 janvier 2015
lundi 1 septembre 2014
L'ART CONTEMPORAIN M'A TUER - LA BANDE ANNONCE !
Voici en exclusivité la bande annonce du prochain film de Luc Cueillère, intitulé "L'Art Contemporain m'a tuer". Du frisson et de la recherche initiatique sanglante en perspective.
Cette semaine, j'ai beaucoup aimé :
Alors pour les sorties de cette semaine, mon coup de cœur va à la nouvelle œuvre de Luc Besson, "Un milliard de truites te disent bonjour". Du grand art, comme le réalisateur nous a habitué à.
mercredi 27 août 2014
LES COUPS DE COEUR DE GEORGES COUGGAR
Cette semaine j'ai beaucoup aimé le nouvel album du groupe sentimentalo bruitiste The Pedretties
Et la nouvelle production de Luc Besson, un chef d'oeuvre...
Et la nouvelle production de Luc Besson, un chef d'oeuvre...
mardi 26 août 2014
Visite de l'exposition de football du Collectif d'en Face
Pour ma première exposition de l'été, j'ai décidé de me rendre à l'atelier du Collectif d'en Face à Rouen pour contempler une installation complète basée sur le football. Et en tant que critique professionnel, je peux dire que c'était bien.
A mi-chemin entre la chambre d'enfant et le musée de choses footballistiques (le Collectif se vante d'être le lieu d'art contemporain possédant la plus grande bibliothèque de biographies de footballeurs dans le monde), l'atmosphère générale subjugue d'entrée grâce à ses couleurs chaleureuses semblant dégager comme une odeur de sueur et d'amour.
Mais comme dit quelqu'un que je connais, ce sont les détails qui font la saveur d'une huitre, aussi penchons-nous sans plus tarder sur les nombreux aspects de cette exposition foisonnante...
Commençons d'emblée par ce qui reste pour moi la pièce maîtresse de cette collection. Ce n'est pourtant qu'un détail sur le magnifique Mur de la Honte Footballistique (voir image plus haut), et pourtant ce détail capte parfaitement l'essence même d'un football visionnaire et profondément humain. Chapeau l'artiste.
Autre détail du Mur de la Honte, suffisamment parlant. A noter que le Mur a été monté à partir d'un
papier peint issu directement de la collection personnelle de M. Georges Presto, sociétaire éminent du Cercle des Fouines Masquées de Montluçon.
D'aucuns auraient pu voir ce Mur de la Honte comme un implacable déversement de haine. Je n'y vois pour ma part que de la tolérance et un immense respect.
Le footballeur est-il un artiste ? A cette question primordiale, le Collectif d'en Face a répondu avec la seule réponse à mon sens valable : nous allons tous mourir.
Tous les détails du Mur de la Honte Footballistique ont été pensés pour effrayer les enfants et affirmer haut et fort son amour du football.
Et voici un vibrant et émouvant hommage à Philippe Mahut avec l'exposition de ses fameuses pompes funèbres. J'ai pleuré.
Voici une dernière image du Mur de la Honte, agrémenté pour l'occasion d'une bite en mousse. Bien vu.
Passons ensuite au mur nord nord-ouest. Il contient une galerie de portraits des joueurs de Pouligny ainsi qu'une bibliothèque interdite.
Durant la durée de l'exposition, des scélérats ont volé les portraits de Bruno Steck et du regretté Philippe Mahut. Ils enverront des demandes de rançons tout au long de l'été, mais le Collectif d'en Face a pour politique de ne pas traiter avec les terroristes et c'est tout à son honneur.
Finalement on apprendra que Philippe et Bruno sont bien tranquilles au paradis des footballeurs. Tout est bien qui finit bien, et l'art et la morale sont saufs.
La Bibliothèque Interdite nous présente des œuvres maudites commentées par le professeur Van der Bouquette. Les yeux ont été masqués pour préserver l'anonymat des auteurs, et les mots pouvant occasionner un trop gros choc pour le public ont été biffés.
Le mur est sud-ouest comporte un trésor inestimable. De véritables aquarelles anonymes datées du 15ème siècle, abordant le thème du football avant même que celui-ci ne fût inventé ! Une œuvre visionnaire et palpitante donc, dont le Collectif d'en Face ne peut certes pas prouver entièrement l'authenticité, mais après tout qui sommes-nous pour juger ?
Admirez la finesse du trait, la douceur de l'aquarelle et la pertinence du propos...
Sur le mur ouest-ouest-sud se dresse le tableau noir, schéma tactique de l'exposition. Une précieuse clef pour comprendre le monde qui nous entoure et ainsi mieux appréhender les tenants et les aboutissants de nos existences.
Sur le mur nord-est-sud, des centaines de livres aux couleurs vives nous questionnent sur l'état de la culture et sur la jambe de Djibril. Djibril est présenté ici comme le regardeur à qui l'artiste pèterait les deux jambes dans un acte aussi violent qu'inutile. C'est la quintessence même de l'art.
Ailleurs, un joueur roux fait ses besoins non loin d'un cheval galopant.
La visite pourrait se poursuivre des heures, et je n'ai plus de place pour évoquer le merveilleux jeu d'Unijamball, tont autant ludique que pédagogique, ni les fantastiques vidéos aux couleurs bigarrées, tout autant ludiques que pédagogiques. C'est bien simple, il y avait tellement de plaisir esthétique dans cette exposition que je n'ai pu, durant la suite de l'été, voir d'autres œuvres d'art sans rendre mon repas. Je n'aurais qu'un mot : Bravo le Collectif d'en Face.
PS : Le Collectif d'en Face m'informe à l'instant que cette exposition a été retirée et entièrement brûlée. C'est bien dommage.
Allez donc voir les dernières infos du Collectif d'en Face
A mi-chemin entre la chambre d'enfant et le musée de choses footballistiques (le Collectif se vante d'être le lieu d'art contemporain possédant la plus grande bibliothèque de biographies de footballeurs dans le monde), l'atmosphère générale subjugue d'entrée grâce à ses couleurs chaleureuses semblant dégager comme une odeur de sueur et d'amour.
Mais comme dit quelqu'un que je connais, ce sont les détails qui font la saveur d'une huitre, aussi penchons-nous sans plus tarder sur les nombreux aspects de cette exposition foisonnante...
Commençons d'emblée par ce qui reste pour moi la pièce maîtresse de cette collection. Ce n'est pourtant qu'un détail sur le magnifique Mur de la Honte Footballistique (voir image plus haut), et pourtant ce détail capte parfaitement l'essence même d'un football visionnaire et profondément humain. Chapeau l'artiste.
Autre détail du Mur de la Honte, suffisamment parlant. A noter que le Mur a été monté à partir d'un
papier peint issu directement de la collection personnelle de M. Georges Presto, sociétaire éminent du Cercle des Fouines Masquées de Montluçon.
D'aucuns auraient pu voir ce Mur de la Honte comme un implacable déversement de haine. Je n'y vois pour ma part que de la tolérance et un immense respect.
Le footballeur est-il un artiste ? A cette question primordiale, le Collectif d'en Face a répondu avec la seule réponse à mon sens valable : nous allons tous mourir.
Tous les détails du Mur de la Honte Footballistique ont été pensés pour effrayer les enfants et affirmer haut et fort son amour du football.
Et voici un vibrant et émouvant hommage à Philippe Mahut avec l'exposition de ses fameuses pompes funèbres. J'ai pleuré.
Voici une dernière image du Mur de la Honte, agrémenté pour l'occasion d'une bite en mousse. Bien vu.
Passons ensuite au mur nord nord-ouest. Il contient une galerie de portraits des joueurs de Pouligny ainsi qu'une bibliothèque interdite.
Durant la durée de l'exposition, des scélérats ont volé les portraits de Bruno Steck et du regretté Philippe Mahut. Ils enverront des demandes de rançons tout au long de l'été, mais le Collectif d'en Face a pour politique de ne pas traiter avec les terroristes et c'est tout à son honneur.
Finalement on apprendra que Philippe et Bruno sont bien tranquilles au paradis des footballeurs. Tout est bien qui finit bien, et l'art et la morale sont saufs.
La Bibliothèque Interdite nous présente des œuvres maudites commentées par le professeur Van der Bouquette. Les yeux ont été masqués pour préserver l'anonymat des auteurs, et les mots pouvant occasionner un trop gros choc pour le public ont été biffés.
Le mur est sud-ouest comporte un trésor inestimable. De véritables aquarelles anonymes datées du 15ème siècle, abordant le thème du football avant même que celui-ci ne fût inventé ! Une œuvre visionnaire et palpitante donc, dont le Collectif d'en Face ne peut certes pas prouver entièrement l'authenticité, mais après tout qui sommes-nous pour juger ?
Admirez la finesse du trait, la douceur de l'aquarelle et la pertinence du propos...
Sur le mur ouest-ouest-sud se dresse le tableau noir, schéma tactique de l'exposition. Une précieuse clef pour comprendre le monde qui nous entoure et ainsi mieux appréhender les tenants et les aboutissants de nos existences.
Ailleurs, un joueur roux fait ses besoins non loin d'un cheval galopant.
La visite pourrait se poursuivre des heures, et je n'ai plus de place pour évoquer le merveilleux jeu d'Unijamball, tont autant ludique que pédagogique, ni les fantastiques vidéos aux couleurs bigarrées, tout autant ludiques que pédagogiques. C'est bien simple, il y avait tellement de plaisir esthétique dans cette exposition que je n'ai pu, durant la suite de l'été, voir d'autres œuvres d'art sans rendre mon repas. Je n'aurais qu'un mot : Bravo le Collectif d'en Face.
PS : Le Collectif d'en Face m'informe à l'instant que cette exposition a été retirée et entièrement brûlée. C'est bien dommage.
Allez donc voir les dernières infos du Collectif d'en Face
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